La valorisation des mesures de croissance d’herbe, un plus indéniable

Jean-Yves Fonlupt exploite 65 ha sur la commune de Ceilloux (63) . la SAU est répartie en 59 ha d’herbe et 6 ha de Céréales. 29 ha d’herbe sont destinés à la pâture au printemps (pâturage tournant simplifié).

La mise à l’herbe des vaches laitières est très précoce (250°C). La transition alimentaire est très progressive pour compenser le manque d’herbe en début de période.

« J’ai utilisé la méthode à partir d’un constat fait par mon technicien en pleine période de pâturage quand le premier tour était bien avancé et que je me suis posé la question de rajouter une parcelle. Cela m’a été très utile d’avoir l’avis d’une autre personne. La machine reste un outil comme un autre et ne remplace pas mes repères. Mais maintenant, comme chaque année est atypique, avoir d’autres avis pour discuter d’options cela renforce ma décision.

Fin mai, on avait 11 jours d’avance, ce qui était satisfaisant. Le tableur indiquait que 20 jours plus tard, si je n’agrandissais pas la surface, je me retrouvais avec seulement 6 jours. Grace à cette discussion, j’ai distribué davantage de foin en complément et grâce à la pluviométrie soutenue fin mai et des températures basses , j’ai passé le cap du mois de juin sans agrandir. Cette outil m’a alerté et donc j’ai pu anticiper.

 La bonne gestion du pâturage me permet de valoriser l’herbe, de diminuer très fortement le concentré (100 g/kg de lait produit en mai et juin) pendant la période de pâturage. C’est un point fort de la rentabilité du troupeau.